J+3 : Alimitation à revoir et générosité au bout de las cuadras
Voilà 3 jours que je suis en Argentine et déjà des découvertes , plus ou moins bonnes, et des interrogations (encore assez nombreuses)
Après de nombreuses ballades, déjà une première découverte : Si l'architecture de Rosario reste très basique , sa forme est, elle, très étrange. Bouger dans Rosario c'est comme jouer aux dames : la ville est un damier. Basta. Pas de petite rue cachée , pas de "cul de poule" à la française. Juste un damier composé de bloques "cuadras". Le must , c'est qu'ici on ne vous dira jamais "c'est à 5 mn d'ici" mais " a 4 cuadras". Bref, ici on compte par cuadras. Easy ? Mas o menos quand même ...
Maintenant, le point qui fâche : l'alimentation. Oublier le pain, le fromage, et les légumes. Ici la viande est maitresse, le café est...original (pour ne pas dire infecte), les croissants viennent d'un autre monde (pas de France, c'est certain) et le gruyère rapé ne ressemble pas à du gruyère rapé. Bref, quand on viens on Argentine on dit tchao à son estomac français.
Quant aux bus , c'est encore une fois une découverte. Si acheter une carte de bus est beaucoup plus simple qu'en France ( aucun document nécessaire), prendre le bus est plus compliqué. Il n'y a pas de nom d'arrêt, et les horaires semblent fluctuants (ou c'est que je n'ai pas compris.. et c'est fort probable). Le bus ce n'est donc pas encore ça pour moi...
Mais mettons nous d'accord , Rosario est une ville très sympa à vivre surtout grâce à ses habitants qui n'hésitent pas à vous raccompagner quand vous vous perdez ( ça m'est arrivé déjà 2 fois...), à rester à coté de vous dans le bus pour vous dire quand descendre et qui vous comblent à coup de : De Francia ? Qué linda ! Alors oui, je peux le dire, Rosario c'est le kiffe.